Vigie Nuisance Bois de Champory. l'association contre l'industrialisation forcée des Bois de Champory pour alimenter en gaz de Methane la bulle tropicale du Center Parc et du Groupe Pierre et Vacance. Celà avec la complicité active du Conseil Générale de la Vienne , de la Comunautée de Comunes du Pays Loudunais, du Consil régional Poitou-Charentes, de la Commune de Trois Moutiers.
www.Vigie.Nuisances.free.fr Vigie Nuisance Bois de Champory. l'association contre l'industrialisation forcée des Bois de Champory pour alimenter en gaz de Methane la bulle tropicale du Center Parc et du Groupe Pierre et Vacance. Celà avec la complicité active du Conseil Générale de la Vienne , de la Comunautée de Comunes du Pays Loudunais, du Consil régional Poitou-Charentes, de la Commune de Trois Moutiers.
Le Site des opposants à
 l'industrialisation des Bois de Champory

Accueil
Editorial
Calendrier
Carrière Argi Propre
Communiqués Champory, un coin de paradis en sursis

REVUE DE PRESSE

Méthanisation : l'avenir de la filière en pointillés

(Copie du texte de l'article de la Nouvelle République des Deux-Sévres du mardi 10 Février 2015)


Alors que l’usine de Louzy fait l’objet d’une mise en demeure préfectorale, c’est l’ensemble de ce jeune secteur qui va devoir franchir un cap délicat.

 Les énergies renouvelables sont tout simplement incontournables pour répondre à terme aux besoins énergétiques de la population. Mais entre intérêt général et rentabilité économique, les calendriers s'opposent bien souvent. Il en va ainsi de la méthanisation. Ce procédé, qui permet de produire de l'énergie en recyclant notamment des lisiers agricoles, est très astucieux sur le papier. Sur le terrain, ses premiers pas ne s'avèrent pas toujours très assurés. Comme ceux de l'usine installée depuis deux ans sur la zone industrielle Thouars-Louzy…

" Une année 2014 dramatiquement difficile "

La préfecture des Deux-Sèvres vient en effet de publier un « arrêté de mise en demeure à l'encontre de la société Tiper méthanisation ». Des requêtes assez techniques (lire ci-contre). Mais Méthanéo, qui exploite l'usine de Louzy (*), ne se défile pas.
 « Cette mise en demeure est un processus de contrôle tout à fait normal que nous respectons, explique son nouveau directeur, Jean-Paul Costes. Nous avons connu une année 2014 dramatiquement difficile, avec un chiffre d'affaires négatif. Méthanéo a eu besoin de se réorganiser. Sur le site de Louzy, les opérationnels en ont bavé. Ils étaient focalisés sur les questions de sécurité plus que sur les demandes de l'État. Mais ces dernières, qui consistent principalement en des mises à jour, font l'objet d'un plan d'action de notre part. Tout sera en conformité au plus tard à la date limite fixée par l'arrêté, le jeudi 30 avril. »
 « La méthanisation ne marche pas comme c'était écrit dans les livres, confie cependant Jean-Paul Costes. Passée la première année où tout va bien, il y a la maintenance, le rachat des pièces… On subit de plein fouet les problèmes économiques de l'ensemble de la filière. » De quoi remettre en cause la pérennité de l'usine de Louzy, qui emploie l'équivalent de 18 personnes à temps plein ? « Ce n'est pas d'actualité, conclut le directeur. Mais tous les acteurs de la filière méthanisation, investisseurs, élus ou représentants de l'État, doivent se poser les vraies questions : quelles solutions pour quel avenir ? » Un véritable choix de société.

nr.thouars@nrco.fr

 (*) Méthanéo, qui compte une vingtaine de projets dans son portefeuille, exploite une autre structure (Cap'ter) à Riblaire et va en ouvrir une autre (Sain'ter) à Sainte-Hermine (Vendée) dans deux mois.

repères

> Les services de l'État demandent notamment à Tiper méthanisation « la régularisation des modifications apportées aux capacités de stockage et au plan de masse lors de la construction des installations ; la mise à jour du plan d'épandage ; la présentation du dossier de mise en conformité ; l'actualisation du tableau de classement des activités ; les justificatifs des actions mises en œuvre suite à la visite de contrôle ».
Frédéric Michel
(Copie du texte de l'article de la Nouvelle République
 du mardi 2 Juillet 2014) 

Accompagnée de son suppléant Pierre Lantier, la députée EELV de la Vienne, Véronique Massonneau, a rencontré treize des quatorze maires du canton des Trois-Moutiers, lors d'une réunion à la mairie du chef-lieu de canton. « Une réunion courtoise, qui a permis de rencontrer les nouveaux, de faire le point sur les réalisations, les projets et les difficultés rencontrées par les élus locaux, remarque Véronique Massonneau. Ce qui m'a surpris, c'est le nombre de projets, comme les lotissements qui permettent aux familles de s'installer et de faire vivre la commune. »

Une autre spécificité pointée par la députée, la superficie des communes, avec des hameaux dispersés, qui engendrent des frais d'entretien de voirie importants. L'assainissement collectif est aussi une préoccupation, l'habitat dispersé le rend difficile et coûteux. Concernant l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, la députée a rassuré les maires : « Vous disposerez d'un délai supplémentaire de trois ans pour les locaux publics, six ans pour les commerces et neuf ans pour les transports. La loi n'avait pas suffisamment tenu compte du coût engendré, il faut cependant que tous les citoyens aient les mêmes droits. »
Jean-Michel Klotz, directeur-adjoint, Éric Magnier, directeur grands projets Pierre et Vacances, ont guidé la députée et les maires sur le chantier du domaine du Bois aux Daims. Les mesures de compensation et de préservation de l'espace naturel ont séduit Véronique Massonneau : « Je soutiens ce projet. Il va bien au-delà des prescriptions réglementaires en matière de préservation de la faune et la flore. Il permet de créer de l'activité, nous resterons vigilants sur les emplois, notamment la possibilité de grouper des temps partiels pour faire des temps pleins. »

en savoir plus

" Je suis favorable à la méthanisation "

Profitant de la venue de la députée, les membres de l'association Vigie nuisances ont placardé des pancartes tout au long du parcours entre les Trois-Moutiers et Bournand, pour montrer leur détermination à empêcher l'implantation de l'unité de méthanisation pour le Center Parcs, dans les bois de Champory. Véronique Massonneau les a rencontrés. « Je suis favorable à la méthanisation des déchets agricoles pour mettre en valeur l'énergie renouvelable du territoire, sans cultures ‘'énergétiques''. Je propose une réunion avec le sous-préfet pour poser les vraies questions, sur le projet, les entrants, leur transport, le confinement, et obtenir des réponses précises. »
A l'instar de l'usine de Louzy, la filière méthanisation est confrontée à une crise de croissance. - dr

Méthanisation : l'avenir de la filière en pointillés

(Copie du texte de l'article de la Nouvelle République des Deux-Sévres du mardi 10 Février 2015)


Alors que l’usine de Louzy fait l’objet d’une mise en demeure préfectorale, c’est l’ensemble de ce jeune secteur qui va devoir franchir un cap délicat.

 Les énergies renouvelables sont tout simplement incontournables pour répondre à terme aux besoins énergétiques de la population. Mais entre intérêt général et rentabilité économique, les calendriers s'opposent bien souvent. Il en va ainsi de la méthanisation. Ce procédé, qui permet de produire de l'énergie en recyclant notamment des lisiers agricoles, est très astucieux sur le papier. Sur le terrain, ses premiers pas ne s'avèrent pas toujours très assurés. Comme ceux de l'usine installée depuis deux ans sur la zone industrielle Thouars-Louzy…

" Une année 2014 dramatiquement difficile "

La préfecture des Deux-Sèvres vient en effet de publier un « arrêté de mise en demeure à l'encontre de la société Tiper méthanisation ». Des requêtes assez techniques (lire ci-contre). Mais Méthanéo, qui exploite l'usine de Louzy (*), ne se défile pas.
 « Cette mise en demeure est un processus de contrôle tout à fait normal que nous respectons, explique son nouveau directeur, Jean-Paul Costes. Nous avons connu une année 2014 dramatiquement difficile, avec un chiffre d'affaires négatif. Méthanéo a eu besoin de se réorganiser. Sur le site de Louzy, les opérationnels en ont bavé. Ils étaient focalisés sur les questions de sécurité plus que sur les demandes de l'État. Mais ces dernières, qui consistent principalement en des mises à jour, font l'objet d'un plan d'action de notre part. Tout sera en conformité au plus tard à la date limite fixée par l'arrêté, le jeudi 30 avril. »
 « La méthanisation ne marche pas comme c'était écrit dans les livres, confie cependant Jean-Paul Costes. Passée la première année où tout va bien, il y a la maintenance, le rachat des pièces… On subit de plein fouet les problèmes économiques de l'ensemble de la filière. » De quoi remettre en cause la pérennité de l'usine de Louzy, qui emploie l'équivalent de 18 personnes à temps plein ? « Ce n'est pas d'actualité, conclut le directeur. Mais tous les acteurs de la filière méthanisation, investisseurs, élus ou représentants de l'État, doivent se poser les vraies questions : quelles solutions pour quel avenir ? » Un véritable choix de société.

nr.thouars@nrco.fr

 (*) Méthanéo, qui compte une vingtaine de projets dans son portefeuille, exploite une autre structure (Cap'ter) à Riblaire et va en ouvrir une autre (Sain'ter) à Sainte-Hermine (Vendée) dans deux mois.

repères

> Les services de l'État demandent notamment à Tiper méthanisation « la régularisation des modifications apportées aux capacités de stockage et au plan de masse lors de la construction des installations ; la mise à jour du plan d'épandage ; la présentation du dossier de mise en conformité ; l'actualisation du tableau de classement des activités ; les justificatifs des actions mises en œuvre suite à la visite de contrôle ».

Frédéric Michel