Vigie Nuisance Bois de Champory. l'association contre l'industrialisation forcée des Bois de Champory pour alimenter en gaz de Methane la bulle tropicale du Center Parc et du Groupe Pierre et Vacance. Celà avec la complicité active du Conseil Générale de la Vienne , de la Comunautée de Comunes du Pays Loudunais, du Consil régional Poitou-Charentes, de la Commune de Trois Moutiers.
www.Vigie.Nuisances.free.fr Vigie Nuisance Bois de Champory. l'association contre l'industrialisation forcée des Bois de Champory pour alimenter en gaz de Methane la bulle tropicale du Center Parc et du Groupe Pierre et Vacance. Celà avec la complicité active du Conseil Générale de la Vienne , de la Comunautée de Comunes du Pays Loudunais, du Consil régional Poitou-Charentes, de la Commune de Trois Moutiers.
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 l'industrialisation des Bois de Champory

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Champory, un coin de paradis en sursis

REVUE DE PRESSE

Une trentaine d'habitants de Glenouze ont assisté à cette réunion d'information lundi.
Une trentaine d'habitants de Glenouze ont assisté à cette réunion d'information lundi. Vigie-Nuisances, association créée en 1997 et en sommeil depuis 2001, est venue apporter son soutien aux riverains des Bois de Champory à Glenouze.

Après que Vigie-Nuisances, en son temps, eut alerté les Loudunais sur les risques sanitaires que faisait courir l'installation d'une usine d'équarrissage sur la commune de Mouterre-Silly, le projet avait été abandonné.
Quinze ans plus tard, l'association a tenu à apporter son soutien aux riverains des Bois de Champory, lundi à Glénouze, au cours d'une réunion où ils étaient une trentaine venus s'informer sur le projet d'unité de méthanisation.

Un procédé inédit

Quentin Sigonneau, producteur de fromages de chèvre à Sèmechoux, a rencontré le responsable des agriculteurs, promoteurs avec Sergies de cette unité. « Cette usine serait à environ à 500 m des habitations et de mon élevage, elle traiterait 27.000 tonnes de fumiers, pailles, déchets verts et melons par an. La seule bonne nouvelle, c'est qu'il n'y aurait pas de déchets alimentaires. Le procédé de méthanisation retenu serait la voie sèche en continu, donc avec production d'odeur (souffre) », résume M. Sigonneau.
L'inquiétude demeure car ce procédé ne permet pas d'extraire la totalité du méthane des matières traitées. En comparaison avec le procédé Tiper de Thouars où tout est mis en œuvre pour un rendement maximum avec confinement de l'installation et traitement des rejets, aucune garantie n'est donnée sur ces points à Champory.
« Il y aurait une production importante de souffre, très corrosif, donc forcément des odeurs », ajoute Quentin Sigonneau. Il s'interroge également sur le risque d'une éventuelle contamination bactérienne des nappes phréatiques, des animaux d'élevage et du gibier.

Stockage de paille à haut risque

Autre sujet d'inquiétude, le stockage d'une très grande quantité de pailles en lisière de forêt sous un hangar avec des panneaux photovoltaïques.
« C'est une aberration au regard des risques d'incendie, s'indigne Nicolas Verdon. On a accepté la carrière, qui n'a respecté aucun de ses engagements : travail nocturne, excavations non rebouchées, pas de reboisement… je crains l'extension de cette usine et la création de fait d'une zone agro-industrielle dans les Bois de Champory… Pour être rentable et cohérente, cette unité grandira et appellera d'autres installations… En ce qui concerne le sens civique, on a déjà donné. Une carrière, ça nous suffit ! »
Un bureau transitoire a été constitué, présidé par Sarah Besson ; secrétaire, Nicole Marsault ; trésorier, Quentin Sigonneau ; vice-président, Nicolas Verdon. L'assemblée générale a lieu ce vendredi 17 mai à 20 h 30 à la mairie de Glénouze.

 Contact et adhésions : Nicole Marsault, 35 rue Porte de Chinon, tél. 05.49.22.47.99 ou Sarah Besson, tél. 05.49.98.08.35.

à chaud

" A l'encontre du Grenelle de l'environnement "

Le Grenelle de l'environnement prévoit la réduction des émissions de CO², et le développement des énergies renouvelables. Un participant remarque que « l'utilisation du gaz produit dans cette unité servira au chauffage du Center Parcs ce qui aura pour conséquence de rejeter du CO² dans l'atmosphère. Si cette production de gaz était destinée à remplacer l'utilisation de gaz comme celui utilisé à Loudun, cela irait effectivement dans le sens du Grenelle en développant une énergie renouvelable. Dans le cas de l'alimentation du Center Parcs, on crée une nouvelle source d'émission de CO2 tout en augmentant la consommation de gaz importé puisque la production de l'usine de méthanisation ne suffira pas à alimenter le Center Parcs. Cette démarche ne peut donc pas être présentée comme écologique d'autant plus que dans la convention signée entre le Conseil Général et Pierre et Vacances ainsi que dans le projet présenté par Pierre et Vacances il est bien mis en avant la priorisation de l'utilisation du bois, dont la filière locale est avérée, et qui présente l'avantage de ne pas émettre de CO2 ».
Corr. Jean-Claude Rabin


Projet de méthanisation : revoilà Vigie-Nuisances

(Copie du texte de l'article de la Nouvelle République
 du jeudi 16 mai 2013)

Vigie-Nuisances, association créée en 1997 et en sommeil depuis 2001, est venue apporter son soutien aux riverains des Bois de Champory à Glenouze.

Après que Vigie-Nuisances, en son temps, eut alerté les Loudunais sur les risques sanitaires que faisait courir l'installation d'une usine d'équarrissage sur la commune de Mouterre-Silly, le projet avait été abandonné.
Quinze ans plus tard, l'association a tenu à apporter son soutien aux riverains des Bois de Champory, lundi à Glénouze, au cours d'une réunion où ils étaient une trentaine venus s'informer sur le projet d'unité de méthanisation.

Un procédé inédit

Quentin Sigonneau, producteur de fromages de chèvre à Sèmechoux, a rencontré le responsable des agriculteurs, promoteurs avec Sergies de cette unité. « Cette usine serait à environ à 500 m des habitations et de mon élevage, elle traiterait 27.000 tonnes de fumiers, pailles, déchets verts et melons par an. La seule bonne nouvelle, c'est qu'il n'y aurait pas de déchets alimentaires. Le procédé de méthanisation retenu serait la voie sèche en continu, donc avec production d'odeur (souffre) », résume M. Sigonneau.
L'inquiétude demeure car ce procédé ne permet pas d'extraire la totalité du méthane des matières traitées. En comparaison avec le procédé Tiper de Thouars où tout est mis en œuvre pour un rendement maximum avec confinement de l'installation et traitement des rejets, aucune garantie n'est donnée sur ces points à Champory.
« Il y aurait une production importante de souffre, très corrosif, donc forcément des odeurs », ajoute Quentin Sigonneau. Il s'interroge également sur le risque d'une éventuelle contamination bactérienne des nappes phréatiques, des animaux d'élevage et du gibier.

Stockage de paille à haut risque

Autre sujet d'inquiétude, le stockage d'une très grande quantité de pailles en lisière de forêt sous un hangar avec des panneaux photovoltaïques.
« C'est une aberration au regard des risques d'incendie, s'indigne Nicolas Verdon. On a accepté la carrière, qui n'a respecté aucun de ses engagements : travail nocturne, excavations non rebouchées, pas de reboisement… je crains l'extension de cette usine et la création de fait d'une zone agro-industrielle dans les Bois de Champory… Pour être rentable et cohérente, cette unité grandira et appellera d'autres installations… En ce qui concerne le sens civique, on a déjà donné. Une carrière, ça nous suffit ! »
Un bureau transitoire a été constitué, présidé par Sarah Besson ; secrétaire, Nicole Marsault ; trésorier, Quentin Sigonneau ; vice-président, Nicolas Verdon. L'assemblée générale a lieu ce vendredi 17 mai à 20 h 30 à la mairie de Glénouze.

 Contact et adhésions : Nicole Marsault, 35 rue Porte de Chinon, tél. 05.49.22.47.99 ou Sarah Besson, tél. 05.49.98.08.35.

à chaud

" A l'encontre du Grenelle de l'environnement "

Le Grenelle de l'environnement prévoit la réduction des émissions de CO², et le développement des énergies renouvelables. Un participant remarque que « l'utilisation du gaz produit dans cette unité servira au chauffage du Center Parcs ce qui aura pour conséquence de rejeter du CO² dans l'atmosphère. Si cette production de gaz était destinée à remplacer l'utilisation de gaz comme celui utilisé à Loudun, cela irait effectivement dans le sens du Grenelle en développant une énergie renouvelable. Dans le cas de l'alimentation du Center Parcs, on crée une nouvelle source d'émission de CO2 tout en augmentant la consommation de gaz importé puisque la production de l'usine de méthanisation ne suffira pas à alimenter le Center Parcs. Cette démarche ne peut donc pas être présentée comme écologique d'autant plus que dans la convention signée entre le Conseil Général et Pierre et Vacances ainsi que dans le projet présenté par Pierre et Vacances il est bien mis en avant la priorisation de l'utilisation du bois, dont la filière locale est avérée, et qui présente l'avantage de ne pas émettre de CO2 ».

Corr. Jean-Claude Rabin