Vigie Nuisance Bois de Champory. l'association contre l'industrialisation forcée des Bois de Champory pour alimenter en gaz de Methane la bulle tropicale du Center Parc et du Groupe Pierre et Vacance. Celà avec la complicité active du Conseil Générale de la Vienne , de la Comunautée de Comunes du Pays Loudunais, du Consil régional Poitou-Charentes, de la Commune de Trois Moutiers.
www.Vigie.Nuisances.free.fr Vigie Nuisance Bois de Champory. l'association contre l'industrialisation forcée des Bois de Champory pour alimenter en gaz de Methane la bulle tropicale du Center Parc et du Groupe Pierre et Vacance. Celà avec la complicité active du Conseil Générale de la Vienne , de la Comunautée de Comunes du Pays Loudunais, du Consil régional Poitou-Charentes, de la Commune de Trois Moutiers.
Le Site des opposants à
 l'industrialisation des Bois de Champory

Accueil
Editorial
Calendrier
Carrière Argi Propre
Champory, un coin de paradis en sursis

REVUE DE PRESSE

LE CIEL NOUS EST TOMBÉ SUR LA TÊTE

(Copie du texte de l'article de la Nouvelle République
 du mercredi 17 Avril 2013)

Dans la NR du vendredi 5 avril, nous avons lu avec stupéfaction, que les bois de Champory étaient situés en dehors des zones d'habitation, et qu'il serait l'endroit idéal pour l'installation de l'usine de méthanisation qui doit fournir le gaz du Center Parcs », s'indigne Nicole Marsault, dont la mère (94 ans) habite Champory depuis toujours

Il se trouve que cet endroit se trouve à moins de 500 m du hameau de Champory et de la ferme de Sémechoux, à 1.200 m des Vaux Sainte-Marie, à 1.500 m environ de Grande Fête, Petite Fête, Mignac et La Bruyière.

Une vive inquiétude

Nicolas Verdon est inquiet. Il pense que l'installation de cette unité de méthanisation à proximité de la carrière (exploitée par la SARL Argi Propre de Cersay) est un coup de trop. « Nous subissons déjà la carrière, nous pouvons craindre que ce projet appelle d'autres implantations (déchetterie, élevage intensif, etc.) et va créer, de fait, une zone industrielle dans les Bois de Champory. Nous vivons depuis plusieurs générations dans un milieu préservé, et nous ne voulons pas d'un processus d'agro-industrialisation des bois de Champory. De plus, comment peut-on vouloir nous imposer les nuisances d'un projet qui ne nous concerne pas, et qui ne nous apportera aucune retombée, individuelle ou collective ? Nous ne sommes pas opposés à la méthanisation, mais pas dans cette forêt, ni pour des intérêts privés. De plus, si cette unité de méthanisation est réellement anodine, nous ne comprenons pas pourquoi, le groupe Pierre et Vacances, n'implante pas cette usine à proximité de son Center Parcs pour valoriser sa démarche écologique. D'autre part, vu le montant des financements publics engagés pour la construction du Center Parcs, (article NR du samedi 13 avril), nous pensons pouvoir demander aux financeurs publics (état, région, département et CCPL) d'imposer au groupe Pierre et Vacances, une étude sérieuse de l'implantation de cette unité de méthanisation à proximité de son parc». 
« Nouvellement arrivés dans votre région, choisie pour trouver le calme et la sérénité propice à toute activité créatrice, nous avons investi financièrement et affectivement de manière à nous épanouir en ce lieu, c'est pourquoi nous nous sentons trahis » ajoutent Sylvie Montagnon et Luc Vernhet.

en savoir plus

Des projets communaux déjà engagés

Le responsable de la société Argi Propre de Cersay (79) exploitant de la carrière, confirme la signature d'un compromis de vente du terrain (2 ha), pour faire la demande de permis de construire de cette unité de méthanisation.
Jacques Denize, le maire de Glénouze, où se trouvent les fermes de Sèmechoux et Champory est surpris de ne pas avoir été informé de cette initiative « je l'ai appris par la presse, affirme-t-il, je ne suis pas contre le principe de la méthanisation, mais je me pose des questions telles que : pourquoi faire cette installation dans une zone forestière ? Nous avons un projet de développement touristique avec la ferme de Sèmechoux et ses fromages fermiers et la salle d'exposition de peintures sur verre de Sylvie Montagnon, artiste mondialement reconnue, quel sera l'impact sur ces projets ? »
Le maire attend des réponses, qu'il espère avoir lors d'une prochaine réunion d'informations, promise par les promoteurs du projet.
Corr. Jean-Claude Rabin
(Copie du texte de l'article de la Nouvelle République
 du Samedi 13 Avril 2013)

La modification du plan de financement a donné lieu à un vif débat au conseil général, hier. L’opposition et les indépendants redoutent un puits sans fond.

Claude Bertaud a mis son capital de crédibilité dans la balance, hier matin, pour faire adopter une délibération modifiant plusieurs détails du plan de financement du projet de Center Parcs du Loudunais, notamment - et à la demande des banques -, une avance en compte courant d'actionnaire à hauteur de 15 M€

Alors que la participation du Département déjà estimée à 135 M€ a augmenté de 7,5 M€, de nombreuses voix se sont élevées parmi les conseillers généraux pour contester la stratégie et, à tout le moins, pour demander des explications. Les deux élus indépendants de la majorité, Francis Girault (Saint-Georges) et Denis Brunet (Mirebeau), ont eu les mots les plus durs ; à deux doigts d'accuser le président et son équipe d'amateurisme.
« Je trouve ton intervention lamentable, Denis ; tes réflexions sont insultantes à mon égard », a répondu Claude Bertaud, manifestement blessé alors qu'il a beaucoup travaillé sur ce dossier ces dernières semaines pour parvenir à boucler le budget. « On fait pour le mieux mais le mieux n'est pas simple… Je vous avoue que c'est vraiment complexe… Faites-nous confiance aussi. »

Haro sur le Siveer

Le président du conseil général se bat en effet sur plusieurs fronts : obtenir la totalité des 13 M€ votés par la Région et négocier avec les services de l'Elysée pour faire en sorte que l'État respecte la parole donnée par Nicolas Sarkozy et verse les 15 M€ promis, mais aussi discuter avec le Siveer, le syndicat de l'eau dont la participation n'est pas à la hauteur des attentes. « Le Siveer joue les maîtres chanteurs », dénonce Henri Colin (Lencloître). « Je serai présent à la prochaine assemblée générale du Siveer », prévient Claude Bertaud. « J'ai présidé cette institution et je connais sa capacité d'action. »
Après s'être interrogés, les élus de l'opposition ont finalement choisi de voter la délibération dans l'intérêt du projet non sans émettre des réserves : « Il faut être plus ferme avec les partenaires », demande leur chef de file, Jean-Daniel Blusseau. Message reçu par l'exécutif.
Baptiste Bize


  LE CIEL NOUS EST TOMBÉ SUR LA TÊTE

(Copie du texte de l'article de la Nouvelle République
 du mercredi 17 Avril 2013)

Dans la NR du vendredi 5 avril, nous avons lu avec stupéfaction, que les bois de Champory étaient situés en dehors des zones d'habitation, et qu'il serait l'endroit idéal pour l'installation de l'usine de méthanisation qui doit fournir le gaz du Center Parcs », s'indigne Nicole Marsault, dont la mère (94 ans) habite Champory depuis toujours

Il se trouve que cet endroit se trouve à moins de 500 m du hameau de Champory et de la ferme de Sémechoux, à 1.200 m des Vaux Sainte-Marie, à 1.500 m environ de Grande Fête, Petite Fête, Mignac et La Bruyière.

Une vive inquiétude

Nicolas Verdon est inquiet. Il pense que l'installation de cette unité de méthanisation à proximité de la carrière (exploitée par la SARL Argi Propre de Cersay) est un coup de trop. « Nous subissons déjà la carrière, nous pouvons craindre que ce projet appelle d'autres implantations (déchetterie, élevage intensif, etc.) et va créer, de fait, une zone industrielle dans les Bois de Champory. Nous vivons depuis plusieurs générations dans un milieu préservé, et nous ne voulons pas d'un processus d'agro-industrialisation des bois de Champory. De plus, comment peut-on vouloir nous imposer les nuisances d'un projet qui ne nous concerne pas, et qui ne nous apportera aucune retombée, individuelle ou collective ? Nous ne sommes pas opposés à la méthanisation, mais pas dans cette forêt, ni pour des intérêts privés. De plus, si cette unité de méthanisation est réellement anodine, nous ne comprenons pas pourquoi, le groupe Pierre et Vacances, n'implante pas cette usine à proximité de son Center Parcs pour valoriser sa démarche écologique. D'autre part, vu le montant des financements publics engagés pour la construction du Center Parcs, (article NR du samedi 13 avril), nous pensons pouvoir demander aux financeurs publics (état, région, département et CCPL) d'imposer au groupe Pierre et Vacances, une étude sérieuse de l'implantation de cette unité de méthanisation à proximité de son parc». 
« Nouvellement arrivés dans votre région, choisie pour trouver le calme et la sérénité propice à toute activité créatrice, nous avons investi financièrement et affectivement de manière à nous épanouir en ce lieu, c'est pourquoi nous nous sentons trahis » ajoutent Sylvie Montagnon et Luc Vernhet.

en savoir plus

Des projets communaux déjà engagés

Le responsable de la société Argi Propre de Cersay (79) exploitant de la carrière, confirme la signature d'un compromis de vente du terrain (2 ha), pour faire la demande de permis de construire de cette unité de méthanisation.
Jacques Denize, le maire de Glénouze, où se trouvent les fermes de Sèmechoux et Champory est surpris de ne pas avoir été informé de cette initiative « je l'ai appris par la presse, affirme-t-il, je ne suis pas contre le principe de la méthanisation, mais je me pose des questions telles que : pourquoi faire cette installation dans une zone forestière ? Nous avons un projet de développement touristique avec la ferme de Sèmechoux et ses fromages fermiers et la salle d'exposition de peintures sur verre de Sylvie Montagnon, artiste mondialement reconnue, quel sera l'impact sur ces projets ? »
Le maire attend des réponses, qu'il espère avoir lors d'une prochaine réunion d'informations, promise par les promoteurs du projet.

Corr. Jean-Claude Rabin